Bonjour à vous,
Je vous ai lâché ce montage réalisé en hommage à Andrew Wyeth, sans commentaire.
Je le prie comme à vous de m'en excuser.
Il mérite que je dise quelque chose de ma rencontre (scopique) avec lui.
Il y a lurette, de passage à Washington chez une amie avec qui j'ai exposé mes modestes et petites aquarelles, je me suis rendue à son expo au National Gallery (je crois).
Le coup de foudre m'a longtemps fait reprendre les pinceaux avec tremblement.
Son travail m'a paru réunir la lumière d'un Turner, la douceur des Flamands, les vides d'un Hopper, et les ambiances nues d'un Bergman.
Il semblait traverser le temps comme la poésie son réalisme.
Une vétusté royale, un travail fou, une matière d'exactitude pour une présence adorée.
Il a consacré à Helga la plus grande part de son geste.
J'ai appris la semaine dernière qu'il était mort en janvier dernier, à 92 ans, sa disparition est une éclipse.
Le sentiment d'une rencontre à travers son travail d'artiste, rend étrange le chagrin que j'éprouve à l'annonce de son départ.
Merci Wyeth ! Que le ciel te rende ce que tu nous as donné de lui.